5ème étape - Les Arcs - Courbaton 1600 è Mardi 11 janvier
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Métal semble ne plus boiter. Je prends le risque de le réintégrer. Cette piste est réputée pour être aussi rapide que technique. Descentes abruptes et virages à 180° dans le bas. La poignée de secondes perdues lors de la précédente manche décale les départs en duo. Christian part avec Bartek ( Pologne ) et moi avec Pavel (Rep Tcheck) Le départ et en dévers et je suis placé du mauvais côté. mètres après le coup de sifflet, mon traîneau est irresistiblement attiré dans le bas du dévers. Les chiens sont freinés par l'épaisseur de poudreuse. Lobo a compris le problème avant que je n'aie eu le temps d'intervenir. Il ramène l'attelage sur le dur de la piste et relance l'allure dans la foulée.
Cependant, cet incident a profité au Tcheck, qui est passé devant. Je lui colle aux patins dans toute la descente. Ca va très vite. Trop vite ! Je commençais à ralentir au moment même ou j'aperçois le panneau monté de 2 rons rouges indiquant le 1er passage technique, dangereux. Le Tcheck n'a pas eu le temps de freiner. Mon attelage le double dans le virage à 180°, alors qu'il se relève d'une terrible gamele. Tous ces chiens se sont emmélés dans les traits de la ligne. Je relance et stimule les chiens jusqu'à la ligne d'arrivée, content d'avoir joué la carte de la sécurité, à plusieurs reprises, dans cette manche. |
Willy/Moly London/Leader |
6ème étape - Nocturne des Arcs, 1600 è 1800. Mercredi 12 janvier
| London/Leader Lobo/Métal |
Pour cette course de côte, 200 mètres de denivellé en 8 km, la stratégie est assez simple. Je place mes deux femelles les plus puissantes en tête d'attelage, et les 4 mâles derrière. Le départ est en duo. Mon concurent est toujours le Tcheck, Pavel. Il n'est plus trop dangereux au niveau classement général ( 8 mn ), mais il peut être génant pendant cette course nocture. Dès le départ, j'ouvre la piste. La première partie est très pentue, très physique, et, je fais le maximum pour déccrocher l'attelage du Tcheck, qui me talonne. La pente s'atténue un peu, et, la vitesse des chiens continue d'augmenter. Je patine, régulièrement, en de grandes foulées, mais rien n'y fait. Les chiens de mon conccurent sont lourds et puissants, très à l'aise dans ce type de parcours.
Nous arrivons sur le plateau. Je profite alors d'une conjoncture d'éléments favorables pour accélérer l'allure des chiens ; le Tcheck est à une vintaine de mètres derrière, la piste est plate et gelée. L'attelage répond bien et le galop s'accélère sérieusement. Dans leur élan, ils avalent à grande vitesse les 300 derniers mètres, sous les applaudissements du public, serré de chaque côté des barrières de sécurité, nous conduisant sous la ligne d'arrivée. 2 minutes pour soufler, et les chiens repartent. Un commissaire de piste me guide pour " garer " l'attelage juste à côté de mon prédécésseur. Nous attendrons ainsi 1 heure, dans le froid et la nuit percée de place en place par d'énomes projecteurs, que le dernier concurent franchisse l'arrivée. |
7ème étape -Les Arcs 1600 - Courbaton. Jeudi 13 janvier
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Pas de chance, Métal boite à la sortie de son boxe. Je replace mes 2 femelles rapides dans l'attelage. Le tandem de tête Lobo/Moly fonctionne très bien. Moly est la seule femelle capable de suivre le rythme très rapide imposé par Lobo.L'inquietude se lit nettement sur le visage des mushers qui s'alignent au départ. A la première manche, il y a eu beaucoup de chutes spécaculaires. Thierry FONTAINE a " mangé " un Ski-doo, de plein foué, et,Tof DAMALIX, s'est blessé à la tête. Il reprendra le départ, quelque peu choqué.
Serge MOREL modifie la procédure des départs. Chaque attelage part seul, toutes les minutes. Ce changement va modifier inconstablement les résultats de la course. Car 2 attelages ayant sensiblement le même niveau arrivent à se suivre lorqu'ils partent en même temps. Le premier ouvre la piste, l'autre suit, attiré, aspiré ! Les chiens de taîneau sont naturelement doués pour ce jeu. Mes chiens prennent un très bon départ. Ils sont vraiment en forme malgré leurs 7 étapes dans les pattes. Leur rage d'avancer, d'accélérer, de rattrapper et de doubler est intact. Le premier tiers de la piste est vraiment très rapide. Je prends beaucoup plus de risques qu'a la première manche, concentré sur les quelques points de repères précédant les passages connus sous le nom de " techniques "La sécurité a été renforcée. J'aperçois les commissaires de piste qui agitent les bras de haut en bas, espérant que le musher freine. Que le musher puisse freiner !
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lexa/Willy London/Leader Le Podium |
